Les différents modèles de l’orientation

MODELE FAMILIAL

C’est le modèle le plus ancien, c’est l’orientation privée des enfants par leurs parents.
Dans ce modèle, orienter c’est « caser ses enfants dans un « bon métier » selon sa classe
sociale d’appartenance.

MODELE PSYCHOTECHNIQUE

Ce modèle voit le jour après la parution de décrets de loi en 1922 et 1938 rendant obligatoire la délivrance d’un certificat d’orientation professionnelle pour tout jeune de moins de 17 ans devant être employé comme apprenti.
L’orientation consiste en la mise en relation des capacités d’un individu avec les
caractéristiques d’un métier. Il s’appuie sur la psychologie et l’utilisation de tests permettant de mesurer les aptitudes individuelles.
Dans ce modèle le conseiller psychologue est un expert, la personne en orientation s’en remet à sa décision.

MODELE INFORMATIF
Dans ce modèle qui correspond au développement de l’ONISEP, la documentation et l’information sont considérées comme essentielles. On considère qu’il suffit de fournir

l’information aux individus pour qu’ils soient capables de l’utiliser.
Dans ce cadre, on considère que :
Si l’orientation est mauvaise, c’est que l’information est incomplète ou erronée
Mettre l’information sur les métiers au premier plan et la rendre attractive provoquera
le choix de ces métiers
A contrario, les difficultés de recrutement sur certains métiers s’expliquent par un
manque d’information.

Dans ce modèle, le conseiller est un « fournisseur » d’informations.

MODELE EXPERIENTIEL ET EDUCATIF

Ce modèle d’origine québécoise articule différents courants de recherche et les relie à une
méthodologie (ADVP : Activation du Développement Vocationnel et Professionnel)
Pourquoi une approche expérientielle ? : parce que la personne est considérée comme étant un être qui se développe en interaction avec son environnement, à partir d’expériences vécues, traitées et intégrées.
Pourquoi une approche éducative ? : parce que savoir s’orienter n’est pas inné, cela relève de l’apprentissage, de l’acquisition de l’autonomie….

Dans ce modèle, l’orientation est un processus, et le conseiller est un accompagnateur de
projet. C’est lui qui va aider la personne à vivre ces expériences, à les traiter et à les intégrer.